Le temps moyen qu’un internaute passe sur une page web est de l’ordre de quelques secondes. Faites le test, ouvrez un article sur n’importe quel blog et restez-y 2 secondes. Puis fermez la page. C’est ce que fera un internaute dans la plupart des cas. C’est le temps qu’il vous aura fallu pour savoir si un article vous intéressait ou pas. Croyez-moi, 2 secondes ce n’est pas long. Vous avez intérêt à avoir un article très simple à lire pour garder votre lecteur.
J’entend parfois « tant mieux, les lecteurs vraiment intéressés restent sur ma page et les autres ont s’en fiche ».
C’était vrai, mais depuis quelques années les règles ont changé.
Lisez vite la suite !
Sommaire
Google calcule le temps que vous passez sur une page d’un site
C’est simple pour lui : vous étiez sur une page de résultats Google, vous cliquez sur un article, puis vous revenez sur Google. Si vous revenez un peu trop rapidement, c’est que la page n’est pas intéressante et qu’elle va perdre des points de référencement.
Imaginez qu’au contraire, votre article soit si bien fait et simple à lire, que l’internaute a été captivé par un titre de paragraphe. Vous avez gagné une seconde de plus : c’est des points de référencement en plus.
Et surtout, vous venez de gagner un lecteur.
On revient donc à ce qu’on avait vu dans mon article précédent : suivre des règles d’écriture « web » rend votre article plus naturel à lire.
Un article doit être bien structuré : intro, paragraphes titrés, conclusion
Une intro courte, des paragraphes de même taille, une petite conclusion et le tour est joué. Commencez l’intro par une question. Interpellez le lecteur. Puis enchainez par une histoire, une expérience sous forme de dialogue. Ce paragraphe est tout petit, c’est choquant non ? Alors je répète : des paragraphes de même taille !
Quelle est la taille de l’article parfait ? Entre 500 et 1200 mots selon moi
Il y a autant d’avis sur ce sujet que de gens sur terre.
Google ne lit pas votre page en entier. Il s’arrête entre 500 et 1200 mots. Enfin … il existe beaucoup d’études sur ce sujet et elles se contredisent.
Alors on pourrait se lancer dans un grand débat : faut-il écrire une longue page de 2000 mots dont la moitié finale risque de n’être jamais référencée, ou en faire 3 articles de 600 mots ?
Pour ma part j’ai penché pour cette seconde solution :
– Par flemme d’écrire d’une part
– Mais aussi parceque je veux que mes lecteurs arrivent au bout de l’article sans abandonner avant. En bas de mes articles j’ai de la pub, j’ai des commentaires, …
– Et surtout lorsqu’on achète des articles à des auteurs, on préfère les amortir.
Quel ton employer : on tutoie ? On vouvoie ?
Voici une liste de conseils sur le ton. Attention, encore une fois, vous êtes libre de choisir votre ton sur votre site. Je vous donne juste les conseils que j’applique personnellement.
1- ON VOUVOIE BIEN EVIDEMMENT. Les jeunes sont habitués au tutoiement et au vouvoiement, donc pas de soucis. Les plus âgés ne liront pas votre article s’il est tutoyé. Donc le choix est vite fait.
2- Ecrivez comme si vous donniez des conseils à un ami. Cela doit être un dialogue avec votre lecteur…
3- Impliquez-le…prenez-le par la main et expliquez lui comment faire.
4- Trouvez lui des infos très pertinentes…prenez du temps pour lui car si vous n’en prenez pas, il n’en prendra pas non plus pour lire votre article.
5- Plus les infos sont pertinentes – plus votre lecteur sera fidèle
6- Utilisez le plus possible : VOUS, VOS, VOTRE,…
7- Jouez avec les émotions et les angoisses. Parlez à son cœur.
8- Evitez les généralités, montez des exemples concrets.
9- Faites des phrases courtes. Utilisez la ponctuation pour dynamiser vos conseils.
10- Pas de chichis, pas de phrases compliquées. Utilisez des mots simples. Imaginez que vous parlez à un enfant de 12 ans. Comme cela, vos conseils pourront être compris de tous rapidement.
11- Le lecteur est bien dans sa peau (en général), sans tabou. Il n’est pas forcément très jeune. Il a entre 20 ans et 50 ans et +
12- Ce n’est pas parce qu’il y a des lecteurs moins jeunes qu’ils ne comprennent pas les expressions « must have » ou « to do ». Ils lisent la presse et connaissent les expressions du moment. Ne vous censurez donc pas !
13- Le ton doit être pétillant, humoristique et complice. Evitez cependant d’être familier. Bannissez les « m’ouais » par exemple.
14- Les lecteurs doivent sentir qu’ils sont dans une communauté.
15- Evitez les expressions toute faite du genre « au jour d’aujourd’hui » ou encore « là c’est le point de non retour » : trop vues, trop éculées…
16- Pas de « Mesdames » et « Messieurs » : trop « old school ». Si vous voulez interpeler le lecteur, préférez le vouvoiement.
17- Evitez les « ceux qui », et utilisez le « vous ». Internet est un miroir, ils vont aller lire le profil qui les intéresse. Il faut qu’ils se sentent concernés, on s’adresse à eux => VOUS.
18- N’employez pas les mots : « solo » mais « célibataires », « le net » => « internet », « chouette » => « canon », « top » ou « tendance » selon le contexte. « mec » => « homme » « partenaire » « chéri » « amoureux »
Les balises HTML
L’intro est parfois en gras, c’est la balise STRONG. Voici un exemple : <strong>ici l’intro</strong>
Les titres de paragraphe sont en H2. <h2>ici mon titre de paragraphe</h2>
Le titre de sous paragraphe (optionnel) sont en H3. <h3>Ici mon sous paragraphe</h3>
Ca va servir d’une part à la mise en page de votre article, mais également au référencement. Google saura où se trouvent les titres des chapitres et leur donne plus d’importance.
Les expressions clefs dans un paragraphe doivent être mises en gras également. Pour la même raison.
Plus on a de commentaires, plus Google nous aime
Notre ami Google estime que plus il y a de commentaires sur un article, plus cet article est intéressant (idem pour le nombre de « J’aime »). Il n’a pas tord, un article qui n’a aucun commentaire n’est surement pas l’article de l’année.
Alors personnellement je termine toujours mon article par une phrase invitant à écrire un commentaire.
Parfois même je rédige moi-même le premier commentaire en donnant une idée bonus. Les gens ont souvent honte d’écrire le premier commentaire, alors je leur facilite la tâche en le faisant.
A bientôt pour la suite,
Antoine