Gros plan sur cette façon de travailler un peu à contre-courant.
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Les grandes vacances, les fêtes de fin d’année ou les congés d’hiver voient arriver des entrepreneurs un peu inhabituels : les saisonniers. Vendeurs de glaces, plagistes, loueurs de matériel sportif ou agriculteurs, ils ne fonctionnent qu’à certaines périodes de l’année. Leur particularité ? Leur business ne saurait fonctionner tout au long de l’année et rend leur emploi du temps décalé comparé aux structures classiques. En effet, ces entreprises saisonnières vont devoir gagner de l’argent en 3 à 6 mois afin de vivre correctement lorsque les affaires seront au ralenti, voire inexistantes.
On a tendance à croire que seule l’industrie touristique a des saisonniers, mais contrairement aux idées reçues, les secteurs d’activités sont bien plus larges.
Commençons par le tourisme qui occupe la première place des business saisonniers. Ces derniers, qu’il soit dans la restauration, l’hôtellerie ou les voyages, fonctionnent plutôt bien grâce à la bonne santé du secteur touristique en France.
Le commerce a également son lot d’entreprises saisonnières. Même si elles restent ouvertes comme une boutique classique tout au long de l’année, elles font 60 à 70% de leur chiffre d’affaires en saison et ont de longues périodes calmes. Location de matériel de ski ou de randonnée, magasin de souvenirs, marchands ambulants, nombreux sont ceux dont l’activité est irrégulière.
L’agriculture enfin est une affaire de saison. Maraîchers, vignerons, céréaliers ou éleveurs, rares sont ceux qui travaillent d’arrache-pied toute l’année, car leur activité est concentrée sur quelques intenses mois.
Ne croyez pas pour autant que les entreprises saisonnières hibernent hors saison car, même si l’argent ne rentre pas chaque mois, elles préparent les prochaines saisons pour ne pas perdre leur élan.
Quand la saison touche à sa fin, plusieurs solutions sont envisageables. Soit l’entrepreneur a gagné suffisamment d’argent pour cesser temporairement son activité. Cela ne l’empêchera pas de payer ses taxes, tandis que les salaires éventuels et autres frais seront suspendus.
Si son entreprise ne lui a pas rapporté suffisamment, le chef d’entreprise saisonnier pourra trouver une activité secondaire ou bien tenter d’étendre son activité pour limiter l’impact des mois creux.
Quoi qu’il en soit, tous ces aspects devront être anticipés lors de l’élaboration du projet pour anticiper les éventuelles difficultés et rester un entrepreneur heureux.
Au final, rentable ou non ? Difficile de donner une réponse figée tant les paramètres sont nombreux et personnels. Une chose est sûre, la préparation est le meilleur moyen d’y arriver et de conjuguer entreprise saisonnière et réussite !
